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Mes Amis, ce CR va vous paraître un peu long, un par an pour englober le peu de courses faites durant l’année 2013.

 

Le 24H (en 13h)

Tout d’abord le 24h, une expérience que je voulais vivre de l’autre côté de Ravito et surtout avec vous. N’étant pas un acharné du goudron, ma seule longue course fut Millau, je n’avais jamais dépassé les 100 kms, et je n’ai pas fait mieux. En effet, je me suis arrêté au centième pour me reposer, erreur de débutant, j’ai eu beaucoup de peine à repartir. Comme tous, j’ai eu froid, mal préparé aux intempéries, j’avais fait confiance à la météo qui devait nous être clémente. Et soudain, une douleur apparut à l’intérieur de la cuisse malgré un massage de JC Chust. Cette contracture ne m’a pas quitté et m’a contraint à abandonner.

Dans l’objectif de faire le TMB, je craignais aggraver et traîner une blessure pendant de longues semaines.

Je regrette de n’avoir pas connu cet instant magique au petit matin, mais j’en garde un souvenir inoubliable grâce à vous et à vos encouragements, vos attentions m’ont réchauffé le cœur, merci à tous. Promis, je serais là en 2014 au Ravito.

ESPELETTE

Bonne ambiance, belle course et surtout une belle sortie de famille avec le PAC (merci Manu qui m’a trouvé écroulé à l’arrivée et qui m’a sauvé grâce à une bière citron, « t’es une mère pour moi » )

 

UTMB- 31 août-

La course

Je suis arrivé à Chamonix en forme suite à une bonne préparation de 4 mois.

Pourtant dès la première sortie dans la neige pyrénéenne , « la  douleur » dans la jambe droite est réapparue et j’ai donc terminé dans un bar avec Olivier, en attendant l’arrivée d’Houssain. Ce fut finalement Christian Mouret (mon sauveur, voir sortie TP au Carlit 2012) qui est venu nous chercher.

Je souhaiterai remercier TP pour ses sorties superbement organisées (excellents parcours, bons restos et hébergements). Je me souviens du jour, où face à un névés abrupt dans un brouillard épais, nous ne nous sommes pas perdus grâce à la technologie GPS, à la maîtrise de TP et notamment la saisie des points GPS la veille. Nous avons pu franchir le col et rejoindre les coffres des voitures (eh oui, c’est là que se cachent les bières). Seul, j’errerai encore dans les monts andorrans...encore merci à Thierry Puichosset.

Pour revenir à ma course UTMB, je voulais ajouter que j’ai pris beaucoup plus de plaisir dans les sorties du club qu’à la course elle-même.

Départ 16h30, 2300 coureurs, le bain de foule était prévisible. Bonne météo, super soleil.

Pas de marche pour commencer, puis petit trot, mais il fallait faire attention aux bâtons mal placés dans les sacs à dos.

Première montée, les Houches, puis le col qui descend sur St Gervais. Juste avant une descente en alpage, gros embouteillage, tout le monde freine, mais malgré cela, je double, et lâche les chevaux, façon « sortie PAC » et surtout ne pas faire l’attraction, en chutant lamentablement. J’effectue un passage rapide au ravito, et je repars direction 1er grand col du Bonhomme par une liaison sur le goudron, puis sur une piste et là, arrive la nuit.

Commence alors une interminable montée où le seul paysage reste les chaussures du coureur qui me précède. Presque arrivé en haut du col, je me retourne et découvre un long ruban lumineux jusque dans la vallée.

J’arrive au petit matin à Courmayeur après une descente rapide , peut être un peu trop rapide. J’avais très peu bu, car à un moment dans la montée, j’ai ingurgité trop rapidement de l’eau trop froide qui a continué à me refroidir et j’ai tardé à me changer.

Etape Vie : Je récupère mes affaires. Je décide de bien me ravitailler et me restaurer. Mais là commencent mes ennuis, difficulté à me nourrir et mal au ventre, je me force, néanmoins, à ingurgiter des soupes, et je comprends le désagrément rencontré souvent par certains de mes amis ultra trailers.

Un drôle de course débute, celle des toilettes…elle durera jusqu’à Vallorcine, de ravito en ravito.

Je repars, rencontre un parisien, on discute, ça monte, puis commence un sentier roulant en balcon que je quitte pour un petit bosquet afin d’avoir un moment d’intimité. Ceux qui ont eu le même problème comprendront.

Arrivé au ravito de Bonatti, j’explique mes soucis à l’infirmière, un Smecta et je repars en petite forme, dommage, c’était roulant.

A Arnuva, à nouveau, je me précipite aux toilettes. Je me restaure un peu pour attaquer le kilomètre vertical avant le col Ferret avec une baisse de moral, quand on voit les autres coureurs en haut du col, moi je me traîne.

La descente jusqu’à Lafouly s ‘était bien passée, mais au ravito, je ne quitte pas mes habitudes, toujours en quête d’un petit coin discret.

J’avale quelques soupes, je me mets à avoir froid, je discute avec les organisateurs sur mon éventuel abandon. Ils m’encouragent à continuer, car l’étape est relativement facile pour rejoindre Champaix.

Je repars et au bout de quelques kilomètres, sans m’expliquer pourquoi, je retrouve MA forme. Je déroule et traverse de charmants villages suisses aux pelouses verdoyantes sans aucune clôture. J’adooooore.

Je vous laisse deviner la suite au ravito et repars pour une nouvelle nuit.

De longues montées, de longues descentes, re ravito, re toilettes, re médoc, …

Je poursuis ma route pour affronter le dernier obstacle, le col de la Tête au vent. La montée est plus technique, avec quelques passages sur des blocs à l’aide des mains.

Arrivé au col, un spectacle inoubliable, le lever du soleil sur la chaîne du Mont Blanc.

Je rallume mon portable (n’ayant presque plus de batterie, je l’avais préservé) pour envoyer une photo à JCK. Mon téléphone se met à sonner, c’est l’organisation de l’UTMB qui me demande où je suis. Je me situe, mais ils m’indiquent que je n’avais pas pointer à Vallorcine. Je leur confirme mon passage et pointage.

Je rejoins le dernier ravito, un igloo jaune North Face, et vais à la rencontre des contrôleurs pour leur expliquer que le PC organisation m’avait téléphoné, je me vais bipper, et blablabla…..

Bon, fallait bien rejoindre Chamonix.

Longue descente, j’ai du mal à imaginer comment JC blessé avait pu arriver à Chamonix.

9h, retour à la civilisation, le public nous attendait, nous encourageait.

Et question fondamentale : bière ou pas bière? Faut dire que ça avait gargouillé légèrement dans la descente.

Allez ….bière

Si les ennuis gastriques ont cessé, c’est le mollet qui s’est mis à gonfler (un « cousin » espagnol m’a malencontreusement donné un coup avec la pointe de son bâton avant Champaix. Ce fut douloureux sur le moment, puis oublié. Tout en boitant, je me dirige vers les douches à l’autre bout de Chamonix, puis retour vers le kiné qui donne son verdict : hématome, donc eau tiède, eau froide, et si pas d’amélioration au retour à mon domicile, radio.

Je vais me restaurer à la cantine, et me traîne lamentablement dans les rues pour rejoindre mon véhicule.

Je décide de m‘endormir qu’en fin d’après midi pour être sûr de pouvoir passer une longue nuit

 

Le retour (je crois que ça vaut le coup de le raconter…)

Au petit matin, je me réveille un peu à l’ouest, et prends la direction du sud.

Passé Lyon, je décide de m’arrêter sur une aire pour me restaurer, mais au moment de repartir, la voiture ne démarre pas. Je présume un problème dans l’injection, j’appelle l’assistance qui me dirige vers un spécialiste du diesel. Le véhicule est immobilisé, je suis pris en charge par l’assurance qui me propose une voiture de location, mais Cerise de Groupama  me réclame le numéro de carte bleue, je n’en ai volontairement pas.

Après avoir fait le tour des loueurs de voitures de Valence, s’offre à moi la solution d’un retour en TGV. Un taxi vient me chercher pour rejoindre la gare, ne me trouve soit disant pas, c’est donc le directeur du garage qui se propose de m’emmener.

Une chance, le train avait du retard.

Je me dirige au guichet, rempli de monde, je cherche donc un contrôleur à qui j’explique mes mésaventures. Il me conseille d’aller au quai n° 3, et de donner les coordonnées de mon assurance au contrôleur dans le TGV. Je me précipite dans le train qui repart à grande vitesse.

Re contrôleur et re explications, et la charmante contrôleuse me regarde interloquée « Monsieur, vous êtes dans le train en direction de Marseille » J’ai du lui faire pitié, elle m’a trouvé fatigué, m’a proposé une boisson dans le wagon restaurant. Je lui ai dit que je venais de courir 40 heures, elle voulait savoir si c’était pour mon plaisir, ça l’avait été jusqu’à présent, mais là cela ne m’amusait plus.

Une étape forcée à Marseille, je vais au guichet re-re explications pour apprendre que mon prochain train n’était qu’à 6 h le lendemain. Nuit à l’hôtel.

Le lendemain, je retourne auprès du contrôleur, il s’ensuit des re-re-re explications. Je m’installe dans le train sans billet, mon assureur m’annonce qu’un taxi m’attend à Toulouse. Un rapatriement VIP jusqu’à mon domicile.

Huit jours après, à nouveau, taxi, train, taxi pour récupérer mon véhicule réparé au garage.

Enfin, un retour sans problème (toute ressemblance à des événements passés ne seraient que pure coïncidence…).

 

La conclusion

Le départ en fin d’après midi nous obligent à passer deux nuits en montagne. De longues montées, de longues descentes, de longues liaisons. C’est certes le profil type de cette course, mais pas celui que je préfère.

Je tiens à souligner la superbe organisation avec de gros moyens, mais à déplorer l’éloignement et la rareté des douches (au nombre de 4 et douche commune), ainsi qu’un vestiaire exigu (une chance pour moi, Elyan n’était pas présent, ceux qui le connaissent comprendront).

A mon avis, pour réussir l’UTMB, il faut bien gérer les montées, dérouler rapidement dans les liaisons et foncer dans les descentes à la façon de TP, Renaud, et Jérome.

Après tous ces évènements, le bilan est positif, une bonne météo, pas de blessure pendant la course. J’aurais peut être eu un meilleur résultat sans mes ennuis gastriques, ou peut être pas…

Pour le bilan post course, j’ai rencontré des gens solidaires et agréables (mécano, directeur de garage, agent SNCF) .

De cette course, ce qui restera surtout graver dans ma mémoire, ce sont tous les encouragements, les textos et les appels reçus par vous, mes amis du PAC.
Si je suis parti en solitaire, je ne me suis jamais senti seul, je savais que vous me suiviez.
Quand j’ai faillit abandonner, je vous ai senti proches (et je n’allais pas rentrer sans le cadeau de finisher, un gilet polaire rouge que j’ai fièrement exhiber à Jérome – petit finisher 2012 Complice)


Sans avoir rencontré le PAC, cette course, je ne l’aurais peut être pas faite.
Mon prochain objectif, en 2014, la Diagonale à la Réunion

En attendant, merci à tous pour la convivialité durant les courses de l’année et que les chemins soient toujours aussi beaux et longs pour nous unir.

Mariano


Posté le: il y a 10 ans 5 mois par ALLAIN Jean-marie #440
Portrait de Jean-Marie ALLAIN
Merci à toi de nous faire partager ton aventure, c'est toujours un plaisir, ce sont de belles histoires VRAI!
Posté le: il y a 10 ans 5 mois par DEPIERRE Jerome #439
Portrait de Jerome DEPIERRE
Trop chouette Mariano !
Je n'avais pas compris la galère vécue quand tu avais parlé de problème gastrique.
Bravo encore... et ta polaire... Elle est trop chouette, je veux la même !!!

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