Le Roc d'Azur du 09 au 13 octobre : beau temps, beau parcours dans les Maures, avec des vues superbes sur la Méditerranée ( on a même roulé dans la mer ! ). Un circuit impitoyable de 56 km et 1800 m de dénivelé ascendant, 5200 participants venus de toute l’Europe pour ce plus grand rassemblement de VTT au Monde. Sur le podium après la course 2 champions olympiques ( Martinez, médaillé d’or en 2000 gagne la course et le tchèque médaille d’or à Londres finit troisième ).
Jusqu’à mi parcours tout va bien. Les montées sont longues, régulières, plutôt roulantes. Les descentes s’effectuent sur des singles ludiques. Bien sur parfois ça bouche un peu : les moins téméraires n’osent pas se lancer dans les parties les plus techniques. Cela me vaut une gamelle et deux égratignures ( l’ ennemi du VTTiste en descente , c’est de ne pas avoir suffisamment de vitesse pour une bonne adhérence ).
Pour la seconde partie, il faut gérer avec les crampes, limiter son effort pour empêcher la douleur fatidique de surgir, comme ces malheureux VTTistes courbés en deux au bord des chemins, ou pire encore éviter la chute par manque de répondant musculaire comme cet Anglais qui chute lourdement juste devant moi dans un single en descente, à cause d’une crampe dans la jambe.
Au final je met 4h37, 2037ème. Un peu mieux que l'an dernier.
Le Roc d’Azur, c’est la course, mais aussi un salon. Tout le gotha du VTT est là, constructeurs, accessoiristes, nutritionnistes, VTTistes renommés sur les stands de leurs sponsors. ( Julie Bresset, Julien Absalon, … . j’ai pas pu résister à aller demander un autographe à Julie Bresset ( médaille d’or à Londres, championne du monde 2012 et 2013 – j’ai dit que c’était pour ma fille qui s’en contrefiche…
Le Roc d’Azur, c’est aussi des spectacles à faire frémir : free ride ( back flip, front flip, condor air, 360 condor, tchou-tchou, .. ), free style ( roue arrière sur une poutre à plus de 3 mètres de haut, saut sur un toit de fourgon, … ).
Bref que du bonheur.
@+
Tili