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Pour cette seconde sortie de préparation des Citadelles, Thierry nous a ramené du côté de Vicdessos, sur le même parcours que l'an dernier à la même époque. La sortie est racontée par Carole et Houssaine.

L’organisation, Houssaine raconte

Nous étions 11 participants : Les couples Carole Marko, Jean-Marie Valérie, Jérôme, Luc, Mariano, Nicolas (un ami de Luc hors PAC que je n'ai cessé d'appeler Eric tout la journée ! Mes excuses Nicolas.), Patrick , Thierry et moi (Houssaine)

Pour Carole, Luc et Nicolas c'était la première sortie by TP. Les autres sont des habitués et connaissent déjà le parcours pour avoir participé à la même sortie l'an dernier.

Initialement, Thierry avait prévu une seule distance (30 km / 1800m D+). Le parcours emprunte de jolies sentiers permettant de relayer les villages de part et d'autre de la vallée de Vicdessos : Junac > Lapège > Illier > Sem > Olbier > Auzat > Saleix > Sentenac > Orus > Illier > Lapège > Junac.

Finalement une seconde formule (42 Km / 2200m D+) est également proposée, grâce notamment à Fred le voisin de Jérôme, qui faisait pertinemment remarquer que dans le CR de l'an dernier il y avait eu un 42km et à Manu qui n'a cessé de militer pour un 42 km. Seul petit bémol, ni Fred ni Manu ne pourront finalement venir. C'était bien la peine les gars ...

Pour le 42Km, il s'agira de faire la jonction Saleix > Sentenac en passant par le Col de la Crouzette, tandis que le 30km prendra la direction de Vicdessos puis Orus :

La veille, chacun se positionne sur la distance qu'il souhaite faire. Carole, Marko, Jean-Marie, Valérie optent pour le 30km, nous les appelerons Groupe 1. Les Autres partent sur le 42Km, il constitueront le Groupe 2. Le covoiturage est organisé avec 3 voitures.

Le rendez-vous est fixé à 8h30 à Junac. Tout le monde est à l'heure avec le sourire. Il fait doux, la journée s'annonce splendide.

L’arrivée sur place, Carole raconte

Ma première sortie TP !

Nous voilà arrivés au petit village de  JUNAC avec 30 minutes d’avance nous laissant le temps de nous échauffer afin de pouvoir suivre et encaisser les départs “canon” de TP…

Dés son arrivée TP nous demande si nous, les filles, nous avons pris une carte ou une montre, je me demande alors si il compte vraiment nous oublier par là ! Heureusement nos hommes sont là (je tiens à préciser que c’est une volonté de leur part) et feront le parcours de 30 KM 1800mD+ avec le Groupe 1.

Temps frais à mon goût mais pas vraiment pour certain (Jérôme était bien réchauffé !)

Nous voilà au complet (Subtil montage photo !) :

Le départ, Houssaine raconte

Il est 9h00. Thierry est prêt. Il part. Tout le monde suit, sauf Mariano qui n'est pas prêt, tant pis pour lui, il nous rattrapera.

Nous entamons la montée vers Lapège. Thierry attaque en courant. Le reste du groupe ne peut pas suivre préférant jouer la prudence. La côté est longue (400m D+) de plus en plus raide. Il ne faut pas se cramer dés le départ.

200 mètres plus haut, nous trouvons déjà la neige, qui rend les appuies fuyants. Ceux qui ont les bâtons les apprécient. Jean-Marie n'en a pas pris cette fois-ci. Il doit d'ailleurs apprendre à s'en passer jusqu'en octobre 2015, objectif Diagonale des fous oblige pour lui et Mariano.

Nous atteignons Lapège, où nous marquerons la première pose. Chacun en profite pour souffler, se ravitailler et enlever la surcouche de trop, car il fait de plus en plus chaud. C'est reparti. La bonne humeur, la convivialité et les sourires ravageurs sont à l'honneur. N'est ce pas Patrick et Jean-Marie ?

Pour rejoindre Illier, nous empruntons un chemin en belvédère très agréable. Nous courrons sur pratiquement toute cette partie. Le groupe est assez homogène. Tout le monde suis bien le rythme.

Brève pose à Illier. Mariano en profite pour nous faire une spéciale «guardiolite». Il venait de se rendre compte qu'il avait oublié de mettre la semelle dans l'une de ses chaussures !

La dernière descente jusqu'en bas de vallée (village d'Arcognac) est truffée de cailloux glissants. Il fallait rester concentré, souple sur les jambes à chaque pas, le poids bien en avant, n'est-ce-pas Patrick ?

Devant moi, Jérôme se fera une belle frayeur en glissant sur deux pierres, c'est un comble. Derrière moi, Luc et Nicolas suivent impériales.

Enfin contrairement à ces habitudes, Marko reste derrière avec Carole en gentleman bienveillant. Cela devait être dur pour lui de se retenir, d'autant plus qu'il est très affuté en ce moment. Je me demande s'il ne chercherait pas à changer de vélo ou de montre GPS …

Nous traversons de l'autre côté de la vallée non sans remarquer une voiture garée à moitié dans le fossé, au bord de la rivière : un frein à main oublié ? merci les arbres...

Le départ, Carole raconte

Dés le début du parcours 400m de dénivelé pour arriver au village de LAPÈGE (“y’en a pas deux”). Comme on peut le voir les premières traces de neige sont présentes.

Quelles passages en balcon avant d’arriver au village d’ILLIER que l’on retrouvera au retour.

Puis descente dans un sous-bois où nous devons être vigilants : présence de pierres lisses et humides. Nous longeons ensuite la rivière pour enfin basculer sur le versant nord ou là neige est de plus en plus présente.

Vers le Col de Risoul, Houssaine raconte

Nous attaquons la côte en direction de SEM puis du col de Risoul (600m D+). La montée n'est pas mon point fort. Je décide de rester derrière avec Carole, Jean-Marie et Valérie. Nous sommes vite distancés par le reste du groupe. On ne les voit plus.

Quelques mètre plus haut, j'aperçois un petit pont. Sur le pont, une dizaine de boules de neige bien alignées. Derrière les boules, se tenait une armada de rouges aux sourires bien malicieux.

J'ai compris que nous allions passer un mauvais quart d'heure. Que-faire ? Redescendre ? Pas question ? Je prends mon courage à deux mains et fonce sur les 50 derniers mètres me séparant du pont. Les boules de neiges fusent de part et d'autre de ma tête. Finalement je m'en sors avec très très peu d'impacts. Heureusement pour moi, ils savent mieux courir que viser. Derrière moi, les filles et Jean-Marie ne se laissent pas faire. Il ripostent avec des boules deux fois plus grosses.

Nous continuons la montée vers le col de Risoul. La neige est de plus dense (20 cm). Il faut un volontaire pour tracer la piste. C'est Patrick qui s'y colle de ses grands pas de Yeti. Nous marchons à une allure de 3,2 km/h à peine. Nos pieds commencent à se refroidir. Un dernier effort et nous atteignons enfin le Col de Risoul, offrant une superbe vue.

 

Vers le Col de Risoul, Carole raconte

L'arrivée au village de SEM est superbe et le reste du groupe préparent encore un accueil très chaleureux pour Houssaine : les garçons adorent faire jou-jou avec la neige !

Nous continuons la montée dans la neige (de plus en plus de neige) pour arrivée au Col de Risoul où une super vue se présente à nous :

 Descente vers Auzat, Houssaine raconte

Mais pas le temps de rêvasser, Thierry est déjà reparti. La descente vers Auzat est un vrai régal. Je crois que tout le monde y a pris du plaisir. Il y en a même qui se prennent pour des cabris.

Nous arrivons à l'Entrée d'Auzat. Pose sandwich. Nous avons parcourus 17 km jusque là.

Les 2 groupes se séparent. Le groupe 1 prend la route en Direction de Vicdessos puis Orus pour retrouver le sentier en balcon du retour. Mariano en petite forme et gêné par sa chaussure sans semelle, se résigne à les suivre.

Descente vers Auzat, Carole raconte

Mais pas le temps de rêvasser (quel dommage), le chef est déjà partis ! GO, GO, GO

La descente sur AUZAT démarre dans une neige profonde (il ne manquait que les skis). Après avoir compris qu’il valait mieux se laisser glisser, je prends du plaisir.

Nous prenons une petite pause déjeuner juste avant le village de AUZAT.

TP nous explique donc que c’est là que nous allons nous quitter et prends consciencieusement le temps de nous montrer la carte et de nous répéter les détails du parcours restant. Mariano se greffe finalement au groupe 1 car courir avec 1 semelle sur 2 c’est pas le pied !

Col de la Crouzette, Houssaine raconte

Le groupe 2 entame la montée vers le Col de la Crouzette (600m D+). C'est la partie la plus difficile du parcours. Le soleil est au zénith. Il fait chaud. Nous sommes sur la digestion. Luc m'avouera avoir trop mangé. La reprise est dure. Le silence s'installe dans les rangs. Thierry ne laisse pas trop le doute s'installer et met les gaz. J'ai du mal à suivre le rythme, je suis vite distancé et ne voit bientôt plus les autres.

Arrivé au Col, je suis accueilli par des boules de neige. C'est désormais la traditionnelle punition pour avoir fait attendre les gens. J'aime bien faire mon papy Manu. En même temps je n'avais rien à craindre puisque c'est Jérôme qui les jetait. Il vise tellement bien !



Retour vers Junac, Carole raconte

La traversée du village d’AUZAT est difficile, les jambes sont dures, il faut remettre la machine en marche.

Nous faisons une petite erreur au départ, malgré les bonnes explications de TP, les mecs ont voulu écourté le chemin mais ce ne fut pas forcément une bonne idée.

Nous faisons un arrêt rapide pour le ravitaillement en eau chez des habitants. Nous montons sur la route, puis très vite on trouve une trace qui monte à droite sur le versant sud jusqu’au village de SENTENAC. Le tracé emprunte ensuite un passage en balcon (alternance de petites montées et descentes) jusqu'à ORUS avec une vue magnifique sur la vallée.

La chaleur se fait très fortement ressentir et la fatigue aussi, sauf pour Marko qui galope toujours et se positionne pour la prise de photo :

Certaines parties sont glissantes jusqu’a Illier. On rejoint Lapège puis on redescend les 400m de dénivelé du début et là c’est un vrai plaisir.

Un papi nous attends en bas de la descente pour échanger quelques mots.

Retour vers Junac, Houssaine raconte

Nous empruntons un passage en devers très délicat. Difficile de courir cette portion. Précision dans le pas et concentration était de rigueur. Il ne fallait pas avoir le vertige.

Nous basculons ensuite sur l'autre versant Nord, pour se lancer dans une belle descente très enneigée jusqu'à Sentenac. Le rythme est rapide.

Arrivés à Sentenac, nous retrouvons le sentier en belvédère qui nous ramène jusqu'à Lapège. Un panneau indique 12km jusqu'à Lapège. Il nous resterait donc 14 km à faire au total.

A partir de là, c'est « quartier libre » jusqu'à l'arrivée :

  • Jérôme décide de faire les 12 km jusqu'à Lapège en courant sans arrêt. Il n'y arrivera pas. Il a suffit d'un poteau électrique pour le déconcentrer et lui faire oublier son objectif.

  • Patrick décide de ne plus faire de pose jusqu'à l'arrivée, pour ne pas casser son rythme. Il se perdra et finira dernier.

  • Thierry suit également le rythme soutenu des 2 autres compères, mais fera tout de même une pause à Illier pour nous attendre et s'assurer que nous prenons le bon sentier, avant de repartir comme une flèche.

  • Quant à moi, Luc et Nicolas, nous alternons course et marche, gérant au mieux notre effort pour arriver en bon état.

Carole dresse un bilan

Une super journée et pour moi un nombre de kilomètres battu ! Et oui j’ai jamais fait plus en course, mais juste un peu moins.

Je tiens à remercier tout le monde : à TP pour toutes cette organisation, à tout le Groupe 2 pour nous avoir attendu  pendant la première partie, à Marko et Jean-Marie pour nous avoir soutenu et tout particulièrement à Valérie sans qui je ne serais pas venue.

Houssaine dresse un bilan

Au total, nous avons parcours 40Km et 2263m D+ en 7h36. Cette sortie devait permettre de préparer le trail des Citadelles, cela aura finalement été une belle préparation pour la Romeufontaine. Dommage que cette course soit déjà passée...

 

Nous décidons d'aller boire une bière à Tarascon avant de reprendre la route. Tout le monde est prêt à partir dans voiture, Mariano est également prêt cette fois-ci, mais pas Patrick ! ça promet l'Euskal trail pour ces deux là ...

Un grand merci à Thierry et à tous les participants.

 

Toutes les photos sont ici :


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