C'est vraiment n'importe quoi ces échanges et ces efforts superflus pour faire croire qu'on a adoré la zone industrielle de Villenave d'Ornon sous la pluie dans un campement qui aurait pu nous valoir une intervention du DAL (pas le Corso & co, le Droit Au Logement ... quand on voit la précarité des "installations" si j'ose dire des Foy Sonnés, c'est bien la peine de s'appeler DAL qquechose).
Ne pas se fier à l'inscription « 24 heures du bonheur », ce serait inquiétant d'y croire encore.
Difficile donc de résister à l'enthousiasme post course qu'on peut voir dans les mails depuis dimanche soir, mais oui on peut dire que ce WE a été exceptionnel vu que 'exceptionnel' a été aussi utilisé pour qualifier la tempête Katrina ou l'accident de Fukushima.
Je propose aussi qu'on renomme cette course « les 24H00 du j'ai pas envie » vue que 'j'ai pas envie' a été de loin la phrase la plus utilisée du WE, mais visiblement la tempête chimique qui a attaqué les corps et les cerveaux pour résister à ce WE a effacé certains souvenirs.
Bon, même si ma satisfaction personnelle a été d'en réchapper, je me sentirai coupable de ne pas fournir un bilan chiffré de ce WE de course. Mais je pense qu'au regard de cette course exceptionnelle donc, il faut mettre en place un calcul spécifique et je propose un système de bonus / malus pour pondérer les chiffres bruts sortis de nos GPS qui ont la même froideur que le stade de Villenave.
Plus que des explications, j'ai adopté ce système pour mon bilan, vous allez comprendre, c'est assez simple (vu que tout est informatisé au PAC on n'a pas le choix de toute façon que de faire des choses basiques) :
Pour être complet sur le bilan sportif, mon cardio est monté deux fois dans les tours : la première fois quand ma relayeuse a fait l'école buissonnière et que j'ai cru devoir repartir pour un tour (merci Denis), et la deuxième quand à 2 mètres du buffet de midi j'ai réalisé que Nadège ne m'avait pas donné le ticket repas (merci Teddy) .... Mes équipières m'ont vraiment fait de l'effet mais je me pose la question de repartir en équipe mixte quand même.
Bilan moral est important aussi (peut être certains sujets seront repris à l'AG, ce sera un signe d'apaisement de la part de la présidence), d'autant que le WE a été riche d'enseignements qui doivent nous interroger sur le sens de notre pratique et notre lien avec le club.
Car si je peux comprendre que 100% des discussions sont en dessous du niveau de la ceinture quand on partage un bus avec des coureurs / coureuses obsédés par leur statut de bipèdes galopant (je passe sur les autres obsessions surtout coté V2Homme), j'ai été troublé par deux faits avérés :
1 - La résistance a l'innovation. Des idées novatrices qui auraient portées le PAC dans une autre dimension ont été rapidement mises de coté, comme celle géniale de faire de Portet le Houston du 24H00 en organisant le premier télé-24H00 avec un réseau national (pour commencer) de circuits tous engagés dans la même épreuve avec échange des données en temps réel.
Ce manque d'intelligence, je dirai situationnelle, est inquiétante et à mon avis dénote d'un manque de démocratie au sein du PAC. Pour remédier a cet état de fait qui peut s'avérer dangereux (imaginez un relais à plus de 7000m d'altitude, le jet stream se renforce ... Comment convaincre le dernier relayeur qu'il faut renoncer, surtout s'il est dans l'équipe de Valerie A. ?), je propose à la prochaine AG de compléter les statuts du club pour autoriser voire rendre obligatoire la mise en place de "courants", pratique très en vogue dans les partis politiques avec le succès que l'on sait.
Voilà, j'espère que cette courte synthèse redonnera une liberté de parole qui manque sérieusement au PAC (et visiblement aux Foy Sonnés mais est ce étonnant avec des présidences qui se ressemblent bcp et qui échangent tant ?), la crédibilité individuelle et collective passera par cette étape.
Bien à vous toutes et tous
Patrick
P.S. : sinon, c'était pas mal